Aubervilliers,
Notre-Dame
des-Vertus
1 Rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers
1635 - Pierre Le Pescheur or Valeran de Héman
1800 (~) - Dallery
1945 - Louis-Eugène Rochesson
1987 - Robert Chauvin, Benoist & Sarelot
Photos: Antoine Thialler
Une chapelle dédiée à St Christophe et Notre-Dame
est mentionnée à cet emplacement en 1242. Un
miracle survenu en 1336 y attire de très nombreux
pèlerins. L’édifice est reconstruit à la fin du 15ème et
au début du 16ème siècle. La tour carrée de 30m de
hauteur est datée de 1541. Il s’agissait d’un
campanile séparé de l’église. La nef est agrandie
entre 1616 et 1621 et la façade de style jésuite est
édifiée en 1618, rattachant ainsi la tour à l’église.
L’édifice recèle un orgue historique de grande valeur. Sa
construction remonte aux années 1630-1635, peu après
l’agrandissement de la nef. Il a été attribué au facteur
parisien Pierre LE PESCHEUR dont ce pourrait être l’une
des dernières œuvres. A moins qu’il ne s’agisse du travail
de VALERAN DE HEMAN. L’instrument possède alors 14
jeux sur le clavier de grand-orgue de 48 notes complété
par un clavier d’Echo de 32 notes avec un jeu de dessus
de Cornet.En 1657, le facteur Pierre DESENCLOS de Paris
a effectué un relevage. Il a ajouté un pédalier en tirasse
de 29 marches et complété la division d’Echo avec une
Cymbale II rangs et un Cromorne 8’.A la fin du 18ème
siècle ou plus probablement au début du 19ème siècle,
l’instrument est restauré et agrandi avec un Positif de dos
de 51 notes. Le clavier de grand-orgue est étendu à 51
notes. Ce travail est généralement attribué à François-
Henri CLICQUOT, dans les années 1770/1780. Toutefois le
style du buffet de Positif comme l’étendue de 51 notes
avec une première octave complète, la forme des tirants
de jeux ajoutés, la nouvelle tuyauterie font plutôt penser
à une réalisation de DALLERY au début du 19ème
siècle.Dans la deuxième moitié du 19ème siècle,
l’instrument a subi plusieurs interventions et
modernisations…Ajout et modification de la tuyauterie,
jeux plus romantiques, élévation au diapason moderne.
Toutefois l’essentiel de la tuyauterie originale a été
préservée (en dehors des recoupes et des changements
de disposition).Avant la seconde guerre mondiale, le
facteur Louis-Eugène ROCHESSON de Pontoise (Val
d’Oise), a effectué quelques modifications de la
disposition.Après la guerre, ROCHESSON a effectué une
nouvelle restauration, limitée.En 1987, le facteur Robert
CHAUVIN de Dax (Landes) a effectué une restauration
historique du vénérable instrument, aidé par les facteurs
Louis BENOIST et Pierre SARELOT du Mans (Sarthe).Le
travail des facteurs a visé un retour à la disposition fin
18ème, grâce à l’étude minutieuse du matériel d’origine
toujours présent. La plupart de la tuyauterie du 17ème
est présente, même si elle se trouvait dans le plus grand
désordre, incorporée à des jeux non d’origine. Les jeux
manquants ont été refaits au modèle des tuyaux restant.
Le dessus de Bombarde 16’, la Voix Humaine et le
Hautbois sont de la fin 18ème. Une première octave
courte a été rétablie (sans C#) au grand-orgue, de même
qu’un diapason ½ ton au dessous du ton moderne, un
tempérament mésotonique à cinq tierces pures et un
pédalier à la française de 25 marches. Le buffet a
également été restauré. La soufflerie avec trois soufflets
cunéiformes neufs a été installée sur le côté gauche du
buffet.
Source
Organiste titulaire
Lucile Dollat, Anne-Isabelle de Parcevaux, Sarah Kim,
Elise Leonard.
Concerts
-
Messes avec orgue
Dimanche 9.30, 11.00 AM
Video
Adriano Spampanato
Aubervilliers,
Notre-Dame
des-Vertus
1 Rue de la Commune de Paris, 93300 Aubervilliers
1635 - Pierre Le Pescheur or Valeran de Héman
1800 (~) - Dallery
1945 - Louis-Eugène Rochesson
1987 - Robert Chauvin, Benoist & Sarelot
Photos: Antoine Thialler
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire
Lucile Dollat, Anne-Isabelle de Parcevaux, Sarah Kim,
Elise Leonard.
Concerts
-
Messes avec orgue
Dimanche 9.30, 11.00 AM
Video
Adriano Spampanato
L’édifice recèle un orgue historique de grande valeur. Sa
construction remonte aux années 1630-1635, peu après
l’agrandissement de la nef. Il a été attribué au facteur
parisien Pierre LE PESCHEUR dont ce pourrait être l’une des
dernières œuvres. A moins qu’il ne s’agisse du travail de
VALERAN DE HEMAN. L’instrument possède alors 14 jeux sur
le clavier de grand-orgue de 48 notes complété par un clavier
d’Echo de 32 notes avec un jeu de dessus de Cornet.En 1657,
le facteur Pierre DESENCLOS de Paris a effectué un relevage.
Il a ajouté un pédalier en tirasse de 29 marches et complété
la division d’Echo avec une Cymbale II rangs et un Cromorne
8’.A la fin du 18ème siècle ou plus probablement au début du
19ème siècle, l’instrument est restauré et agrandi avec un
Positif de dos de 51 notes. Le clavier de grand-orgue est
étendu à 51 notes. Ce travail est généralement attribué à
François-Henri CLICQUOT, dans les années 1770/1780.
Toutefois le style du buffet de Positif comme l’étendue de 51
notes avec une première octave complète, la forme des
tirants de jeux ajoutés, la nouvelle tuyauterie font plutôt
penser à une réalisation de DALLERY au début du 19ème
siècle.Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, l’instrument
a subi plusieurs interventions et modernisations…Ajout et
modification de la tuyauterie, jeux plus romantiques,
élévation au diapason moderne. Toutefois l’essentiel de la
tuyauterie originale a été préservée (en dehors des recoupes
et des changements de disposition).Avant la seconde guerre
mondiale, le facteur Louis-Eugène ROCHESSON de Pontoise
(Val d’Oise), a effectué quelques modifications de la
disposition.Après la guerre, ROCHESSON a effectué une
nouvelle restauration, limitée.En 1987, le facteur Robert
CHAUVIN de Dax (Landes) a effectué une restauration
historique du vénérable instrument, aidé par les facteurs
Louis BENOIST et Pierre SARELOT du Mans (Sarthe).Le travail
des facteurs a visé un retour à la disposition fin 18ème, grâce
à l’étude minutieuse du matériel d’origine toujours présent.
La plupart de la tuyauterie du 17ème est présente, même si
elle se trouvait dans le plus grand désordre, incorporée à des
jeux non d’origine. Les jeux manquants ont été refaits au
modèle des tuyaux restant. Le dessus de Bombarde 16’, la
Voix Humaine et le Hautbois sont de la fin 18ème. Une
première octave courte a été rétablie (sans C#) au grand-
orgue, de même qu’un diapason ½ ton au dessous du ton
moderne, un tempérament mésotonique à cinq tierces pures
et un pédalier à la française de 25 marches. Le buffet a
également été restauré. La soufflerie avec trois soufflets
cunéiformes neufs a été installée sur le côté gauche du
buffet.
Source