Nemours,
Saint-Jean-Baptist
Place de la République, 77140 Nemours
1653 - Pierre Désenclos et Jacques Lefebvre
1703 - François Thierry
1744 - Nicolas Collard
1782 - François Callinet et Adrien Picart-Lépine
1849 - Daublaine et Callinet
1933 - Victor Gonzalez
1988 - Yves Koenig
Organiste titulaire
Pippa Schönbeck
Concerts
Occasionnels
Messes avec orgue
Dimanche 10h30
Vidéo
Pippa Schönbeck
L'orgue est construit en 1653 par les facteurs Pierre
Désenclos et Jacques Lefebvre avec l'aide du sculpteur et
menuisier ordinaire de la Chambre du roi Charles Véniat
et du charpentier Hendi Heurtault, de Nemours, pour
construire le buffet. Il a été retouché, en 1703, par
François Thierry.
En 1744, un positif de dos de 9 jeux, construit par le
facteur parisien Nicolas Collard, est installé par le
menuisier Guyon, de Nemours. En 1782, l'instrument est
agrandi, par l'ajout des jeux de pédale, par François
Callinet et Adrien Picart-Lépine. L'instrument traverse
sans encombre la période révolutionnaire. À la
réouverture du culte, une remise en état de fonctionner
est effectuée par un facteur inconnu.
Le 16 octobre 1849, le facteur Baron, travaillant pour le
compte de la maison Daublaine-Callinet, est chargé de
restaurer l'instrument. Les claviers et la soufflerie sont
remplacés. En 1925, Félix Raugel sensibilise l'opinion
publique au sujet de ce précieux spécimen de l'ancienne
facture bien digne d'être conservé et consciencieusement
restauré. En 1929, les buffets sont décapés des couches
de peinture brune abondamment étalées au cours du
siècle précédent. Puis, en 1933, le facteur Victor Gonzalez
est chargé de restaurer l'instrument assisté, entre autres
collaborateurs, par Rudolf von Beckerath.
Dans les années 1970, la réfection de la nef est fatale à
l'instrument et de 1985 à 1988, il est complètement
restauré par le facteur Yves Koenig (la suppression des
ajouts des 19e et 20e siècles et un retour à l'instrument
de 1782).
Source et photos
L'église fut fondée par Gautier 1er de Nemours en
1170, avec l’accord du Roi de France Louis VII et de
Guillaume de Champagne archevêque de Sens, dans
le but de recevoir les reliques du Saint rapportées de
Sébaste. Elle se compose de 3 parties d’âges
distincts:
•
Le porche du 17ème siècle : Surmonté d’une
flèche culminant à environ 60 mètres, il fait partie
de l’édifice d’origine (ses archivoltes semblent
encore romanes) et offre des éléments
caractéristiques du gothique primitif;
•
Une reconstruction aux 16ème et 17ème siècles :
Probablement détruite dans l’incendie de la ville
au début du 15ème siècle, l’église est reconstruite
à partir de 1445 et consacrée en 1595. Le chœur
est réalisé au 16ème et la nef est rehaussée au
17ème siècle. Construit sur un plan rectangulaire,
l’édifice présente trois chapelles rayonnantes aux
clochetons polygonaux, ainsi qu’une amorce de
transept qui n'a jamais été achevé.
•
L’intérieur réaménagé au 19ème siècle : Les
vitraux sont installés vers 1850, le mobilier néo-
gothique est fabriqué vers 1890, notamment le
maître-autel en pierre et marbre dédié à Saint
Jean- Baptiste.
Source
Nemours,
Saint-Jean-Baptist
Place de la République, 77140 Nemours
1653 - Pierre Désenclos et Jacques Lefebvre
1703 - François Thierry
1744 - Nicolas Collard
1782 - François Callinet et Adrien Picart-Lépine
1849 - Daublaine et Callinet
1933 - Victor Gonzalez
1988 - Yves Koenig
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire
Pippa Schönbeck
Concerts
Occasionnels
Messes avec orgue
Dimanche 10h30
Vidéo
Pippa Schönbeck
L'orgue est construit en 1653 par les facteurs Pierre
Désenclos et Jacques Lefebvre avec l'aide du sculpteur et
menuisier ordinaire de la Chambre du roi Charles Véniat et
du charpentier Hendi Heurtault, de Nemours, pour
construire le buffet. Il a été retouché, en 1703, par François
Thierry.
En 1744, un positif de dos de 9 jeux, construit par le facteur
parisien Nicolas Collard, est installé par le menuisier
Guyon, de Nemours. En 1782, l'instrument est agrandi, par
l'ajout des jeux de pédale, par François Callinet et Adrien
Picart-Lépine. L'instrument traverse sans encombre la
période révolutionnaire. À la réouverture du culte, une
remise en état de fonctionner est effectuée par un facteur
inconnu.
Le 16 octobre 1849, le facteur Baron, travaillant pour le
compte de la maison Daublaine-Callinet, est chargé de
restaurer l'instrument. Les claviers et la soufflerie sont
remplacés. En 1925, Félix Raugel sensibilise l'opinion
publique au sujet de ce précieux spécimen de l'ancienne
facture bien digne d'être conservé et consciencieusement
restauré. En 1929, les buffets sont décapés des couches de
peinture brune abondamment étalées au cours du siècle
précédent. Puis, en 1933, le facteur Victor Gonzalez est
chargé de restaurer l'instrument assisté, entre autres
collaborateurs, par Rudolf von Beckerath.
Dans les années 1970, la réfection de la nef est fatale à
l'instrument et de 1985 à 1988, il est complètement
restauré par le facteur Yves Koenig (la suppression des
ajouts des 19e et 20e siècles et un retour à l'instrument de
1782).
Source et photos