Les orgues de  Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Versailles, chateau

1 Place Léon Gambetta, 78000 Versailles

Château de Versailles Spectacles

Cabinet de Mme Adelaïde >

Chapelle royal>

L’orgue positif

2017 - Quentin Blumenroeder

II/8 - traction mécanique

Premier clavier : tirants à gauche - Principal 8’ en étain – 1ère octave emprunt Bourdon 8' - Prestant 4’ en étain - Quinte 3’ en étain - Basson 8’ C à c’ en étain à 415 Hz Deuxième clavier : tirants à droite - Bourdon 8’ en plomb – 1ère octave en bois - Flûte à cheminée 4’ en étain - Doublette 2’ en étain - Régale 16’ ou 8’ en étain - Accouplement II/I - Tirasse I ou II Les deux claviers de 53 notes (CD-f’’’), dont les naturelles sont plaquées de bois d’amourette et les feintes en buis, sont transposables dans les diapasons 392, 415, 440, 465 Hz. Le pédalier de 29 notes est transposable en 392 et 415 Hz. Source L’instrument est réalisé sur la base d’un orgue que nous avons restauré pour le Musée des Arts Décoratifs de la Ville de Strasbourg. Cet orgue historique, réalisé par André Silbermann en 1719, fut installé en 1730 au couvent Saint-Joseph (Sœurs Tierceline) de la ville de Haguenau (67), par Jean-André Silbermann. Le projet, autour des concerts qui sont présentés au Château de Versailles, consiste à replacer le Grand Orgue au centre de l’orchestre. En effet, les petits positifs appelés « coffres », utilisés habituellement, n'ont rien d’historique, en tout cas pas pour la musique en grande formation ou la musique religieuse. Ils sont, la plupart du temps, dédiés à la musique de salon au XVIIIe et même à la fin du XVIIe siècle. C’est pour disposer d’un instrument très dynamique, doté d’une riche palette de couleurs, que cet instrument constitué de trois plans sonores, dont un en tirasse, a été construit. Les témoignages sont nombreux sur le fait que l’on peut varier le continuo du plus petit Bourdon jusqu’au grand 16 pieds en anche à la pédale. Nous avons donc conçu et réalisé un orgue sur la base d’un grand positif qui permet, malgré tout, d’être déplacé et accordé en fonction des variations de température et dans les différents tempéraments demandés par les musiciens. Il est évident que cela va prendre un certain temps avant que cet instrument soit apprivoisé par les concertistes qui devront adapter leurs habitudes et probablement rechercher, dans les textes historiques, les différentes façons d’utiliser les registres en fonction des moments et des effectifs musicaux. Divers dispositifs ont été prévus pour faciliter l’accord des tuyaux, y compris le fait que les rasettes de la Régale sortent de la boîte qui l’entoure, afin de pouvoir accorder même si celle-ci est fermée. Cet instrument dédié au continuo, avec ses accouplements et son pédalier, devenant ainsi bien plus riche, avec notamment la basse de Basson (réalisée d’après un modèle de Silbermann mesuré au XIXe siècle) ou avec la présence d’un 16’, n’en est pas moins un instrument concertant, voire permettant d’aborder du répertoire d’orgue.
Clavier - Bourdon 8' en bois - Principal 8’ en étain - Flûte principalisante 4’ en bois - Dessus de Quinte 2’ en étain - Doublette 2' en étain ou - Régale 8’ en étain Le buffet est réalisé en bois de peuplier polychromé. Ce travail réalisé par Antoine Fontaine. Les touches du clavier ont été réalisé en bois d'épicéa. Les touches naturelles sont plaquées d’ébène, les dièses sont en os. Un petit décor a été réalisé sur les frontons des touches.

L’orgue coffre

2013 - Quentin Blumenroeder

II/8 - traction mécanique

Les orgues de Paris

Versailles, chateau

1 Place Léon Gambetta, 78000 Versailles

Château de Versailles Spectacles

Cabinet de Mme Adelaïde >

Chapelle royal>

L’orgue positif

2017 - Quentin Blumenroeder

II/8 - traction mécanique

ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Premier clavier : tirants à gauche - Principal 8’ en étain – 1ère octave emprunt Bourdon 8' - Prestant 4’ en étain - Quinte 3’ en étain - Basson 8’ C à c’ en étain à 415 Hz Deuxième clavier : tirants à droite - Bourdon 8’ en plomb – 1ère octave en bois - Flûte à cheminée 4’ en étain - Doublette 2’ en étain - Régale 16’ ou 8’ en étain - Accouplement II/I - Tirasse I ou II Les deux claviers de 53 notes (CD-f’’’), dont les naturelles sont plaquées de bois d’amourette et les feintes en buis, sont transposables dans les diapasons 392, 415, 440, 465 Hz. Le pédalier de 29 notes est transposable en 392 et 415 Hz. Source L’instrument est réalisé sur la base d’un orgue que nous avons restauré pour le Musée des Arts Décoratifs de la Ville de Strasbourg. Cet orgue historique, réalisé par André Silbermann en 1719, fut installé en 1730 au couvent Saint- Joseph (Sœurs Tierceline) de la ville de Haguenau (67), par Jean-André Silbermann. Le projet, autour des concerts qui sont présentés au Château de Versailles, consiste à replacer le Grand Orgue au centre de l’orchestre. En effet, les petits positifs appelés « coffres », utilisés habituellement, n'ont rien d’historique, en tout cas pas pour la musique en grande formation ou la musique religieuse. Ils sont, la plupart du temps, dédiés à la musique de salon au XVIIIe et même à la fin du XVIIe siècle. C’est pour disposer d’un instrument très dynamique, doté d’une riche palette de couleurs, que cet instrument constitué de trois plans sonores, dont un en tirasse, a été construit. Les témoignages sont nombreux sur le fait que l’on peut varier le continuo du plus petit Bourdon jusqu’au grand 16 pieds en anche à la pédale. Nous avons donc conçu et réalisé un orgue sur la base d’un grand positif qui permet, malgré tout, d’être déplacé et accordé en fonction des variations de température et dans les différents tempéraments demandés par les musiciens. Il est évident que cela va prendre un certain temps avant que cet instrument soit apprivoisé par les concertistes qui devront adapter leurs habitudes et probablement rechercher, dans les textes historiques, les différentes façons d’utiliser les registres en fonction des moments et des effectifs musicaux. Divers dispositifs ont été prévus pour faciliter l’accord des tuyaux, y compris le fait que les rasettes de la Régale sortent de la boîte qui l’entoure, afin de pouvoir accorder même si celle-ci est fermée. Cet instrument dédié au continuo, avec ses accouplements et son pédalier, devenant ainsi bien plus riche, avec notamment la basse de Basson (réalisée d’après un modèle de Silbermann mesuré au XIXe siècle) ou avec la présence d’un 16’, n’en est pas moins un instrument concertant, voire permettant d’aborder du répertoire d’orgue.

L’orgue coffre

2013 - Quentin Blumenroeder

II/8 - traction mécanique

Clavier - Bourdon 8' en bois - Principal 8’ en étain - Flûte principalisante 4’ en bois - Dessus de Quinte 2’ en étain - Doublette 2' en étain ou - Régale 8’ en étain Le buffet est réalisé en bois de peuplier polychromé. Ce travail réalisé par Antoine Fontaine. Les touches du clavier ont été réalisé en bois d'épicéa. Les touches naturelles sont plaquées d’ébène, les dièses sont en os. Un petit décor a été réalisé sur les frontons des touches.