E1Le but était de créer un instrument contemporain qui servirait la musique universelle pour orgue. Rieger Orgelbau, en Autriche a été chargé de construire cet instrument. Il a été convenu d’avance entre les parties que l’harmonie serait réalisée par le facteur d’orgue français Michel Garnier, membre de l’équipe de Rieger depuis 2000, pour ainsi donner à l’ensemble un caractère français.Le clavier de Grand Orgue a un noyau « classique » composé d’un chœur de jeux de Principaux, commençant au 16′ et progressant jusqu’à la Fourniture et la Cymbale. Une configuration semblable, mais de taille plus étroite, se trouve sur le Positif. Autour des noyaux classiques du Grand Orgue et du Positif, une riche sélection de registres supplémentaires a pris place. Le clavier de Récit dispose d’une gamme encore plus grande de jeux de 8’. Le quatrième clavier comprend à la fois le Solo expressif, les Chamades, et la division Résonance, qui a été conceptualisée comme un complément flottant aux divisions Grand Orgue et Pédale et comporte les mutations nécessaires pour jouer la littérature française classique. La Pédale est très fournie, à commencer par trois jeux de 32′ et huit de 16′ pour donner cette base riche que seul un orgue peut ajouter à de grandes œuvres orchestrales. Une console mécanique est accessible depuis l’arrière de l’orgue, et se situe sur une petite galerie se projetant dans l’auditorium comme l’un des « nuages » acoustiques de la salle. Une deuxième console mobile est disponible sur scène. Ses caractéristiques comprennent, hormis le rappel automatique des données sauvegardées par l’organiste – combinaisons, séquenceur, archive – la possibilité pour l’instrumentiste de régler la console ergonomiquement comme il le souhaite : position latérale, profondeur et distance du pédalier, hauteur du bloc claviers.Suivant les souhaits de l’architecte, la façade de l’orgue donne un aspect minimaliste lorsque la boîte d’expression générale est fermée. Seul un groupe de tuyaux de Montre 16′, situés autour de la console mécanique, révèle la présence d’un orgue. Cependant, lorsque la boîte d’expression générale est ouverte, l’intérieur de l’orgue est spectaculairement visible. Son impact peut être augmenté en illuminant l’intérieur par une variété de couleurs qui reflètent visuellement l’atmosphère de l’œuvre jouée.Vidéo Au cœur de l'orgue de la Philharmonie de Paris
La Philharmonie de Paris constitue un pôle architectural exceptionnel réunissant la Philharmonie 1, le nouveau bâtiment conçu par Jean Nouvel qui abrite la Grande salle ouverte en janvier 2015, et la Philharmonie 2, l'ancienne Cité de la musique imaginée par Christian de Portzamparc en 1995.Ni salle en « boîte à chaussures » (comme le Musikverein de Vienne), ni salle en « vignoble » (comme la Philharmonie de Berlin), la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie invente un nouveau modèle, celui d’une salle enveloppante et modulable. Une innovation à la fois architecturale, scénographique et acoustique. L’architecte Jean Nouvel et l’acousticien principal de la salle, Sir Harold Marshall, ont conçu la salle lors de séances collaboratives mariant architecture, acoustique et scénographie.En dépit de sa jauge de 2 400 places assises, la salle instaure une véritable intimité. Une sensation bien réelle, puisque la distance entre le chef d’orchestre et le dernier spectateur n’est que de 32 mètres (contre 48 mètres à la Salle Pleyel). Jean Nouvel en décrit ainsi la scénographie : « La salle évocatrice des nappes immatérielles de musique et de lumière suspend des auditeurs-spectateurs dans l’espace sur de long balcons… Cette suspension crée l’impression d’être entouré, immergé dans la musique et la lumière. »Jean Nouvel, assisté de Métra et associés (associés à la salle de concert), a développé avec Marshall Day Acoustics et Ducks Scéno un système audacieux de balcons en porte-à-faux et de nuages flottants alliant enveloppement, intimité et spatialité. La scène offre la possibilité d’accueillir tout type de formation orchestrale, même les plus imposantes. Source
E1Le but était de créer un instrument contemporain qui servirait la musique universelle pour orgue. Rieger Orgelbau, en Autriche a été chargé de construire cet instrument. Il a été convenu d’avance entre les parties que l’harmonie serait réalisée par le facteur d’orgue français Michel Garnier, membre de l’équipe de Rieger depuis 2000, pour ainsi donner à l’ensemble un caractère français.Le clavier de Grand Orgue a un noyau « classique » composé d’un chœur de jeux de Principaux, commençant au 16′ et progressant jusqu’à la Fourniture et la Cymbale. Une configuration semblable, mais de taille plus étroite, se trouve sur le Positif. Autour des noyaux classiques du Grand Orgue et du Positif, une riche sélection de registres supplémentaires a pris place. Le clavier de Récit dispose d’une gamme encore plus grande de jeux de 8’. Le quatrième clavier comprend à la fois le Solo expressif, les Chamades, et la division Résonance, qui a été conceptualisée comme un complément flottant aux divisions Grand Orgue et Pédale et comporte les mutations nécessaires pour jouer la littérature française classique. La Pédale est très fournie, à commencer par trois jeux de 32′ et huit de 16′ pour donner cette base riche que seul un orgue peut ajouter à de grandes œuvres orchestrales. Une console mécanique est accessible depuis l’arrière de l’orgue, et se situe sur une petite galerie se projetant dans l’auditorium comme l’un des « nuages » acoustiques de la salle. Une deuxième console mobile est disponible sur scène. Ses caractéristiques comprennent, hormis le rappel automatique des données sauvegardées par l’organiste – combinaisons, séquenceur, archive – la possibilité pour l’instrumentiste de régler la console ergonomiquement comme il le souhaite : position latérale, profondeur et distance du pédalier, hauteur du bloc claviers.Suivant les souhaits de l’architecte, la façade de l’orgue donne un aspect minimaliste lorsque la boîte d’expression générale est fermée. Seul un groupe de tuyaux de Montre 16′, situés autour de la console mécanique, révèle la présence d’un orgue. Cependant, lorsque la boîte d’expression générale est ouverte, l’intérieur de l’orgue est spectaculairement visible. Son impact peut être augmenté en illuminant l’intérieur par une variété de couleurs qui reflètent visuellement l’atmosphère de l’œuvre jouée.Vidéo Au cœur de l'orgue de la Philharmonie de Paris